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26 mai 2007

Le mot juste

" Où donc la parole elle-même, en tant que parole, se fait-elle entendre ? Étrangement là où, pour quelque chose qui vient à nous en nous concernant, nous accapare en nous attirant à lui, nous oppresse de son urgence ou bien nous enflamme d'enthousiasme, nous ne trouvons pas le mot juste. Nous laissons alors ce que nous avons en vue dans l'inexprimé (im Ungesprochenen) et passons là, sans bien y revenir, par des instants durant lesquels la parole elle-même nous a effleurés, depuis bien loin et fugitivement, de son déploiement."  M.Heidegger

ririe003

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31 mai 2007

France

BRAVO, PARIS EXPOSITION !

"ADD to your show, before you close it, France,
With all the rest, visible, concrete, temples, towers, goods, machines, and ores,
Our sentiment wafted from many million heart
throbs, ethereal, but solid,
(We grandsons and great-grandsons do not forget your grandsires),
From fifty Nations and nebulous Nations compacted, sent over sea to-day,

America's applause, love, memories, and goodwill."   W. Whitman 

dessin003

24 octobre 2006

Mustapha dupont

"Abdou Mamadou
Son père est tombé en '44
En plein mois d'août
Mamadou Abdou il est bien d'chez nous
Comme toi, comme nous

{Refrain:}
C'est ça la couleur d' l' équipe de France
Entre bleu d'outre-mer et d' Provence
Tu prends un Lillois, Marseillais
Un Rital un peu polonais
C'est rouge orange, jaune, vert, bleu
Indigo, violet "

G.Bécaud


rose003




29 juin 2007

Arras

" - Arras..
Oui. Très loin en avant. Mais Arras n'est pas une ville. Arras n'est rien d'autre qu'une mèche rouge sur fond bleu de nuit. Sur fond d'orage. Car décidément, à gauche et en face, c'est un fameux grain qui se prépare. Le crépuscule n'explique pas ce demi-jour. Il faut des massifs de nuages, pour filtrer une lumière aussi sombre...
" A.de St-Exupéry

librairie002

2 juillet 2007

Parc

"Et plus près du lac, en été, surtout le dimanche, cet endroit était infesté d'êtres humains à tous les stades de la nudité et de la solarisation. Il n'y avait que les écureuils et certaines chenilles à garder leur manteau. Des ménagères aux pieds gris étaient assises, en jupons, sur du sable gris graisseux; des mâles repoussants, aux voix de phoques, en caleçons de bain boueux, s'ébattaient alentour; des jeunes filles remarquablement jolies, mais peu soignées de leur personne, destinées quelques années plus tard - au début de 1946, pour être exact - à donner le jour à une foule intempestive de nourrissons ayant du sang turkmène ou mongol dans leurs veines innocentes, couraient, poursuivies, et c'était à qui leur allongerait une claque sur l'arrière-train (ce qui les faisait s'écrier : «Aô-ouâ !» ); et les effluves qui émanaient de ces infortunées batifoleuses, et des vêtements (étendus avec soin çà et là sur le sol) qu'elles avaient dépouillés, se mêlaient à la puanteur de l'eau stagnante pour former un enfer d'odeurs dont je n'ai jamais trouvé l'équivalent nulle part ailleurs." V.Nabokov

ciel007



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22 avril 2007

Paralogisme de l'idéalité du rapport extérieur

" Donc l'existence de tous les objets des sens extérieurs est douteuse. Je donne à cette incertitude le nom d'idéalité des phénomènes extérieurs; la philosophie de cette idéalité porte celui d'idéalisme et, en opposition avec ce système, l'affirmation d'une certitude possible touchant les objets des sens extérieurs est appelée le dualisme. " E.Kant

a_a002

9 janvier 2008

Tout me déçoit toujours

" Peut-être que je devrais me fourrer mes trucs dans le cul et me coucher. Mais je suis encore trop vivace je m'agiterais dans le lit. Si je l'avais eu au téléphone si on s'était parlé gentiment je me serais calmée. Il s'en branle. Je suis là ravagée par des souvenirs déchirants je l'appelle et il ne répond pas. "  S de Beauvoir

ciel002

2 mai 2008

Una máscara

" Mon amant s'est mis du rouge sur les lèvres
J'attends
Il arbore une longue et magnifique chevelure
Le dos fin
J'attends
Il est harmonieux   ô   cet amant
Personne ne m'arrête   or je ne dévoile rien
Il se penche    bouche entrouverte
Les chansons brûlent    l'encre coule
Mon amant dressé
Un pas   un autre pas    il s'avance vers le miroir
Mon amant flânant tel un Grec
J'attends sans morale aucune
Il s'approche    des feuilles d'or couronnent ses tempes
Ma belle danaïde     réchauffe mon coeur !
Mon amant s'est paré de tout ce dont j'aurais dû me parer
J'attends le paisir inédit. "
   Z.Valdés

salledattente002

18 mai 2008

Veritatis splendor

" Nous retrouvons le même état d'esprit dans cette prière de saint Ambroise de Milan : « Qu'est-ce que l'homme, si tu ne le visites pas ? N'oublie pas le faible. Souviens-toi, Seigneur, que tu m'as créé faible ; souviens-toi que tu m'as façonné à partir de la poussière. Comment pourrai-je tenir debout, si tu ne veilles pas à tout instant à rendre ferme cette boue que je suis, en faisant venir ma force de ton visage ? " Si tu détournes ton visage, tout sera troublé " (Ps 104103, 29) : si tu me regardes, malheur à moi ! Tu ne vois en moi que les conséquences de mes fautes ; il ne nous sert ni d'être abandonnés ni d'être vus de Dieu, car, lorsqu'il nous voit, nous l'offensons. Pourtant, nous pouvons croire qu'il ne rejette pas ceux qu'il voit et qu'il purifie ceux qu'il regarde. Devant lui, brûle un feu qui peut consumer le péché (cf. Jl 2, 3) » "  K.wojtyła

ririe002

20 mai 2008

Ange de la terre

" - Oh ! ne soyez pas si dédaigneux : la femme comprend tout par l'amour; quand elle n'entend pas, elle sent; quand elle ne sent pas, elle voit; quand elle ne voit, ni ne sent, ni n'entend, eh bien ! cet ange de la terre vous devine pour vous protéger, et cache ses protections sous la grâce de l'amour." H.de Balzac

ombre003

11 juillet 2007

Hélas !

" A ce point de vue, l'oblation de l'Hostie et l'oblation du Calice suggéraient à cet exégète enflammé d'immédiates applications que les grondements de l'orgue, aux versets incitateurs du commencement de la Préface, avaient l'air de paraphraser. « Sursum corda ! - Hélas ! je le veux bien, répondit le misérable, mais ma force est abattue et mon triste coeur pèse autant qu'un monde...» " L.Bloy

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27 juillet 2007

Nausée flottante

" De temps en temps, il écrivait à Mona des lettres brèves, un peu puériles. Ce côté de plante au soleil qu'elle avait si évidemment, cette manière de pousser si droit, si dru dans le fil de la vie le déplissaient à son tour malgré lui : à sa lumière. Iln'avait pas plus de pudeur de ses replis secrets qu'un arbre au soleil de ses branches tordues. Il n'y avait que cette sensation bizarre de chute libre, cette nausée flottante qui devenait son vice, dont il ne lui parlait jamais, dont elle restait exclue, et qui était peut-être l'essentiel. "  J.Gracq

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16 novembre 2008

Action

" La fierté et la honte sont des éléments essentiels de toute éducation. La tâche des parents, comme de tous les éducateurs, est de les rendre intimes. Il s'agit avant tout d'en faire des sentiments et non des évaluations sociales. Il faut cultiver en elles le sens pratique, c'est-à-dire tout ce qui porte à l'action. La famille joue, dans ce cas, un rôle fondamental : les parents sont les consciences qui font prendre conscience. Toute l'éducation réside dans ce jeu des consciences. " A.Etchegoyen

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12 janvier 2009

Bascule

" Ma vie ne me faisait plus rire, je ne pouvais plus la raconter. Tout ce que j'avais vécu dans mon enfance, dans ma jeunesse, même les moments les plus tristes, avec le recul je les trouvais drôles. J'arrivais à en rire et à faire rire. Mais le jour où ma vie a basculé, où la mère de mes enfants est tombée malade, je ne pouvais plus rigoler."  C.Berri

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23 octobre 2008

MonsieurThéodore

" Tiburius s'assit donc pour lui obéir, tenant devant soi le petit plat de pierre avec les fraises. Il en prit d'abord une avec ses doigts et la mangea, puis une seconde, puis une troisième, et ainsi de suite. La jeune fille était debout devant lui et le regardait en souriant. Lorsqu'il en eut encore mangé quelques-unes, elle dit :
-Eh bien, ne sont-elles pas bonnes ? "
A.Stifter

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10 janvier 2009

«Grande mutilante de jeunesse»

" Jamais Céline n'est plus fils de sa maman que dans les pamphlets, les Beaux Draps notamment où le programme de régénération de la race passe par une restauration de l'alma mater , de l'école. Il croit alors dur comme fer que l'éducation tue le naturel, il appelle la structure scolaire «grande mutilante de jeunesse»" Ph.Muray

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4 décembre 2008

"Women's Liberation Came creepin' all across the

"Women's Liberation
Came creepin' all across the nation
I tell you people I was not ready
When I fucked this dyke by the name of Freddie
She made a little speech then,
Aw, she tried to make me say "when"
She had my balls in a vice, but she left the dick
I guess it's still hooked on, but now it shoots too quick "
F.Zappa


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23 décembre 2008

Chambre infini

" Quand tu es près de moi,
Cette chambre n'a plus de parois,
Mais des
arbres oui, des arbres infinis,
Et quand tu es tellement près de moi,
C'est comme si ce plafond-là,
Il n'existait plus, je vois le
ciel penché sur nous... qui restons ainsi,
Abandonnés tout comme si,
Il n'y avait plus rien, non plus rien d'autre au monde,
J'entends l'harmonica... mais on dirait un orgue,
Qui chante pour toi et pour moi,
Là-haut dans le ciel infini,
Et pour toi, et pour moi "
C.Bruni

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17 février 2009

Délicieux séjour

" Comme le froid rend à peu près impossible de tenir les livres à la main, j'ai l'habitude de me bâtir le soir une sorte d'yourte faite de deux couvertures, dans laquelle j'amène l'ampoule au moyen d'un rallongeur.
C'est dans ces conditions que je relis une fois de plus, avec un plaisir sans égal, les Mille et une nuits, dans l'édition de l'Insel-Verlag. Quel bonheur d'avoir pu sauver ce trésor d'entre mes livres ! Voici venu le moment d'y savourer ce que loue Stendhal, dont Hofmannsthal cite le mot dans sa préface :« Un livre qui fait d'une prison le plus délicieux des séjours.» "  E.Jünger

grue006

 

 

19 février 2009

Rêves

" Mes rêves sont souvent auditifs, autant que visuels; mais il m'arrive aussi de rêver que je lis des phrases; elles se forment en mon esprit comme à mon insu, semble-t-il, puisque j'ai l'impression de les découvrir; elle me surprennent. Quelle curieuse comédie l'on se joue ainsi à soi-même, fournissant la matière à surprise, et tout de même aussi l'étonnement." A.Gide

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24 décembre 2008

Vivre (encore)

" Il serait nuisible à la liberté et à nos relations aux autres de toujours nous protéger nous-mêmes. Certes, nous n'avons pas à désirer être malades, il s'agit de relativiser le désir d'être et de demeurer en bonne santé. Combien d'hommes s'empêchent de vivre par peur d'être malades ou par peur de mourir ? " I. de Loyola

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25 janvier 2009

En soi

" La vie pour les gens des deux sexes - et je les regardais se bousculer pour se frayer un passage sur le trottoir - est ardue, difficile, une lutte perpétuelle. Elle exige un courage et une force gigantesques. Et plus que toute autre chose peut-être, elle exige la confiance en soi. Sans cette confiance, nous sommes semblables à des bébés dans leurs berceaux. " V.Woolf

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26 janvier 2009

Solitude

" Tu auras compris sans doute la pensée qui m'a fait brusquement quitter Vienne... je m'arrache à des souvenirs. - Je n'ajouterai pas un mot de plus, quant à présent. J'ai la pudeur de la souffrance, comme l'animal blessé qui se retire dans la solitude pour y souffrir longtemps ou pour y succomber sans plainte. " G.Nerval

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7 avril 2009

Manque

" J'ai dénombré une quinzaine d'appels au total. Des personnes jeunes ou plus âgées, comme cette dame qui m'a adressé un SMS: « Guillaume si tu savais comme tu me manques», raconte Osman Boz. De son côté, Osman Boz s'interroge : « Etait-ce prémonitoire ? Quelques jours avant d'acheter ce téléphone, j'avais rêvé de Gérard Depardieu » ".

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11 février 2009

Vous

" - On m'a tant culbutée ! J'ai failli tomber ! - et je repris : Comment te parle-t-elle ? En français ou en patois ?
  - Oh ! tiens, tiens, que voulez-vous qu'elle me parle français ? Est-ce que je le sais, moi ? Elle me parle patois, et encore le patois de Lourdes, elle parle !... Et elle me dit vous." B.Soubirous

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