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31 mai 2012

C'est venu !

" J'ai rarement vu ça. Tous mes cas psychologiques, ils sont comme ça. Quand ils éjaculent à trente ans, à quarante ans pour la première fois de leur vie, on dirait qu'ils vont mourir. C'est comme une mort. Ils restent comme ça, ils  bougent plus. Ils  parlent plus, ils respirent plus. Moi, je lui caressais le dos, j'ai dit, ça va bien, c'est venu ! Il m'a dit, Oh yes ! Il pouvait plus parler, le pauvre ! Pour la première fois de sa vie. J'ai dit, oh ! mais c'est bien. " G.Réal

 

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11 juillet 2013

Signe de l'amitié

« Tu sais, mon cher amour, que j'ai des idées sur "l'argent" qui m'a tant fait souffrir par son absence. Une de mes idées, c'est qu'il est - ce métal mystérieux - en vertu d'un décret divin, le "signe de l'amitié". Je l'ai dit un jour à des imbéciles qui ont cru que j'exprimais une pensée basse et cynique, alors que je leur donnais un aperçu du symbolisme  le plus transcendant : " Je reconnais un ami à ce signe, qu'il me donne de l'argent." » L.Bloy

 

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20 février 2011

Je deviens de pierre

" Quand il n'écrit pas, Kafka est non seulement seul, seul comme Franz Kafka, dira-il à G.Janouch, mais d'une solitude stérile, froide, d'une froideur pétrifiante qu'il appelle hébétude et qui semble avoir été la grande menace qu'il ait redoutée. Même Brod, si soucieux de faire de Kafka un homme sans anomalie, reconnaît qu'il était parfois comme absent et comme mort. Très semblable encore à Hölderlin, au point que tous deux, pour se plaindre d'eux-mêmes, emploient les mêmes mots; Hölderlin : « Je suis engourdi, je suis de pierre », et Kafka : « Mon incapacité à penser, à observer, à constater, à me rappeler, à parler, à prendre part à la vie des autres devient chaque jour plus grande; je deviens de pierre...»" M.Blanchot



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28 février 2011

Tout un jour

" Quelque odeur que ce soit, c'est merveille combien elle s'attache à moi et combien j'ai la peau propre à s'en abreuver. Celui qui se plaint de nature de quoi elle a laissé l'homme sans instrument à porter les senteurs au nez a tort, car elles se portent elles-mêmes. Mais à moi particulièrement, les moustaches, que j'ai pleines, m'en servent. Si j'en approche mes gants ou mon mouchoir, l'odeur y tiendra tout un jour. Elles accusent le lieu d'où je viens. Les étroits baisers de la jeunesse, savoureux, gloutons et gluants, s'y collaient autrefois et s'y tenaient plusieurs heures après."  M.de Montaigne

 

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21 novembre 2005

Ha ! Ha ! Ha !

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*

" (Long silence, elle met un autre slip blanc qu'elle prend dans la commode du salon en se cachant distraitement pour qu'on ne la voie pas de la rue :)

- Tu viens, mon minou ?

(long silence)

- Attends un peu (je me penche vers son ventre et je tire le slip) attends c'est pas tout ça, mais est-ce que tu as entendu ce déclic de mon cerveau ?

- Quoi ?

- J'ai dit:  « aujourd'hui ce déclic de mon cerveau ? »

- ...

- ...

- Ha !, Ha !, Ha ! T'es gonflé quand même ! Tu veux que je te suce c'est ça ?

- ...

- Allez viens !

- ...

- Je t'aime."  D. Roche

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2 juin 2007

Le souper sonne

" « Allons, Zelmire, dit le financier, venez donc me présenter vos fesses.» Elle était justement de son quadrille. La charmante fille approche en tremblant. On la place au pied du canapé, couchée sur le ventre; on relève sa croupe avec des carreaux; le petit trou paraît en plein. Le paillard, qui bandaillait, baise et manie ce qu'on lui présente. Il ordonne à Julie de le branler; on exécute. Ses mains s'égarent sur d'autres objets, la lubricité l'enivre, son petit instrument, sous les secousses voluptueuses de Julie, a l'air de se roidir un moment, le paillard jure, le foutre coule, et le souper sonne." D.A.Fde Sade

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15 avril 2010

Relire Tout Tolstoï

" Ce qui me plaît chez elle, c'est son comportement face aux préjugés. Le fait qu'elle ne soit pas la concierge type. Mais elle a envie de coller à cette image. Qui la soupçonnerait de lire Anna Karenine de Tolstoï ? Quand elle finit par faire attention à son physique, elle devient en même temps plus engoncée. On vit dans une société où le paraître est important dans les relations entre les gens. D'où le succès de la chirurgie esthétique. " J.Balasko

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16 décembre 2009

Ennui

" Il y a des tentatives de suicide affectif. Il y a aussi des tentatives de suicide professionnel. Flaubert, l'auteur de Madame Bovary, a écrit qu'une chose devient intéressante pourvu qu'on l'observe longuement. Flaubert, comme on le sait, a connu de longues périodes d'ennui. Vu d'une certaine hauteur, un périphérique devient une chose intéressante." P.Mérot

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17 mai 2010

Ce jour-là

" Je me souviens du temps où elle me trouvait des yeux de tigre. Burning bright in the forests of the night. Je me souviens d'un pique-nique que nous fîmes au bord d'un canal, près d'une écluse, et ce jour-là nous étions gais l'un et l'autre, d'un dîner paisible au bord d'un lac que l'interminable crépuscule du mois de juillet faisait rayonner comme du vieil argent." O.Rolin

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10 avril 2010

Dimanche

" Toi et moi avons souvent fait des remarques sur cette lueur de folie dans le regard combinateur d'une ménagère, alors qu'il erre sur les produits d'alimentation dans une épicerie ou sur la morgue d'une boucherie. Travailleurs du monde, dispersez-vous ! Les vieux bouquins sont dans l'erreur. Le monde a été fait un dimanche." V.Nabokov

 

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31 janvier 2010

A limited view

" Cela me rappelle une remarque d'Abraham Maslow : «Si l'unique outil dont vous disposez est un marteau, vous aurez tendance à considérer tous les problèmes comme des clous.» Dans ce contexte, je ne peux m'empêcher de penser qu'une conception étriquée de l'art entraîne automatiquement une conception étriquée de la politique." J.Kosuth

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26 mai 2013

Lady Sandwich

« Je me précipite, j'accours dans ma salle à manger, et là, voyant ma chère lady Sandwich devenir toute rouge, je m'aperçois qu'elle était en train de faire quelque chose sur le pot. Moi aussi j'étais tout honteux et je me suis mis à parler, mais sans agrément, tant j'avais de pitié pour Mylady.» S.Pepys

 

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12 mars 2010

Je crève

" Ils se retrouvèrent au buffet de la gare. Elle était plus grande et plus maigre qu'il ne s'en souvenait, décharnée, les yeux brillants. Ils s'assirent face à face à une table. Elle lui saisit les mains, les serrant à lui faire mal.
- Je ne sais que faire.
- Je crève de ne pas te prendre dans mes bras. Allons à l'hôtel.
- Je ne devrais pas.
- Viens."   P.Bourgeade

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26 août 2006

Gros

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" «Qui voudrait passer la main dans un con puant ? » Mais elles ne trouvaient pas mal de s'être regardées mutuellement chier ou pisser et d'avoir utilisé pour jouir, des poulets, des pigeons ou des oies.

L'une s'était fait lécher une fois le con par un chien. A la demande si elle s'était fait enfiler par lui, elle répondit : «Je l'aurais fait volontiers, mais il n'était pas assez gros.»

Je pris toutes les précautions possibles pour rentrer dans ma chambre sans être vu. " G.Apollinaire

 


28 mars 2007

En dînant

" La structure humaine étant ce qu'elle est, coeur, corps et cerveau mêlés les uns aux autres et non pas disposés dans des compartiments séparés, comme il en sera sans doute d'ici un million d'années, un bon dîner est d'une grande importance pour une bonne conversation. On ne peut ni bien penser, ni bien aimer, ni bien dormir, si on n'a pas bien dîné. " V.Woolf

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5 juin 2007

Destinée

" Elle ne répondait pas. J'embrassais ses doigts l'un après l'autre, je lui disais que son visage était plus lisse encore. Je m'emparais de sa tête, elle se laissait ployer, sa bouche s'ouvrait au contact du gland. Quand tout était terminé, j'imaginais le chemin que suivait mon sperme en elle, de la gorge à l'estomac, jusqu'au clou de sa destinée dans la cuvette des W-C." R.Jauffret

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31 décembre 2008

2 mai 1873

" Mon cher amant, pourquoi donc te rendre malade en te branlant constamment la pine lorsque tu pourrais employer beaucoup mieux cette douce liqueur qu'il est à mon avis complètement inutile de perdre... Ce que tu me fais de plaisir en me disant que je te procure d'énormes jouissances; aussi mon gros bouton du bas est-il d'une polissonnerie insuportable..." M de Swazzema à G.Courbet

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15 avril 2009

Bloc de glace

" Baudelaire reste seul, enfermé dan son avarice onaniste. S'il devait d'ailleurs faire l'amour avec une de ces beautés inaccessibles - ce qu'il n'a garde de souhaiter, car il préfère l'irritation nerveuse du désir à son assouvissement - ce serait à la condition expresse qu'elle demeurât jusqu'au bout glacée." J.P.Sartre

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26 août 2009

Ririe

" Tu es malade et je suis l'infirmière et Riri sera le docteur. Un jeu d'enfants.On pourrait de la méme façon, toujours comme en jouant, devenir des démons, des assassins, des bêtes sauvages. Situation ! Situation !
...
Les maladies et les accidents ne sont que des retombées de l'imaginaire."
R.Rudigoz

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10 octobre 2010

Dans ce monde

" J'écartai le cendrier et imaginai son corps se glissant sur moi, se cabrant pour m'enfoncer en elle tandis que ses seins me pesaient dans les mains, ses lourds cheveux noirs formant un rideau autour de ma tête, encadrant un visage illuminé par un sourire immense, radieux, qui me disait : « Tu as été mis dans ce monde pour une seule chose, pour me baiser.»" J.Littell

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3 janvier 2011

L'essentiel

" Les âmes ne sont pas pénétrables les unes aux autres. Nous n'apercevons extérieurement que certains signes de la passion. Nous ne les interprétons -- défectueusement d'ailleurs -- que par analogie avec ce que nous avons éprouvé nous-mêmes. Ce que nous éprouvons est donc l'essentiel, et nous ne pouvons connaître à fond que notre propre coeur -- quand nous arrivons à le connaître." H.Bergson

 

 

 

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3 septembre 2011

Qui me le dira ?

" Je m'analysais jusqu'à la dernière fibre, je me comparais aux autres, je me rappelais les moindres regards, les moindres sourires, les moindres paroles de ceux devant lesquels j'avais voulu briller ; je prenais tout dans le mauvais sens; je riais amèrement de ma prétention d'être "comme tout le monde", et au milieu de mon rire je m'affaissais tout à coup, je tombais dans un découragement inepte; en un mot, je m'agitais sans relâche, comme l'écureuil dans sa roue. Je passais des journées entières à ce travail infructueux et maussade. Et maintenant dites vous-même, dites, de grâce, à quoi un homme pareil peut être utile ! Pourquoi en est-il ainsi de moi ? Quel est le motif de ces sombres tracasseries intérieures ? Qui le sait ? qui me le dire ?" I.Tourgueniev

 

 

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15 décembre 2011

Débile

" « Il faut sauver la planète », je trouve ça débile, et je ne comprends même pas comment les Verts peuvent encore prononcer ce mot d'ordre car la planète n'a pas besoin d'être sauvée. En tous les cas, pas plus que le système solaire et les galaxies. Elle nous a précédés et elle est bien plus forte que nous." P.Bruckner


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16 janvier 2012

Magnificence

" Ils nous firent voir le petit logis primitif du père de saint Ignace, qui est une maison de cinq ou six fenêtres, qui n'a qu'un rez-de-chaussée pour le ménage, un étage au-dessus et plus haut un grenier. Ce serait tout au plus le logis d'un curé, et ne ressembla jamais en rien à un château. Nous vîmes la chambre où saint Ignace, blessé à la guerre, fut longtemps couché, et eut sa fameuse révélation touchant la compagnie dont il devait être l'instituteur; et l'écurie où sa mère voulut aller accoucher de lui, qui est au-dessous, par dévotion pour l'étable de Bethléem. Rien de plus bas, de plus étroit, de plus écrasé que ces deux pièces; rien aussi de si éblouissant d'or qui y brille partout. Il y a un autel dans chacune des deux où le saint sacrement repose, et ces deux autels sont de la dernière magnificence." Saint Simon


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26 février 2012

Deux phases

" La vie sexuelle de l'homme se décompose en deux phases : la première où il éjacule trop tôt, la seconde où il n'arrive plus à bander. Durant les premières semaines de ma relation avec Esther, je m'aperçus que j'étais revenu à la première phase - alors que je croyais depuis longtemps avoir abordé la seconde." M.Houellebecq


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