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FAUSTROLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

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5 novembre 2005

Un an se passa

bouquet002

" Je commençais à m'emmuyer de mes plaisirs rustiques, trop peu variés pour ma tête active; je sentais un besoin de coquetterie qui me raccommoda avec l'amour; non pour le ressentir à la vérité, mais pour l'inspirer et le feindre. En vain m'avait-on dit et avais-je lu qu'on ne pouvait feindre ce sentiment; je voyais pourtant que, pour y parvenir, il suffisait de joindre à l'esprit d'un Auteur le talent d'un Comédien. je m'exerçai dans les deux genres, et peut-être avec quelque succès : mais au lieu de rechercher les vains applaudissements du Théâtre, je résolus d'employer à mon bonheur ce que tant d'autres sacrifient à la vanité..." Ch de Laclos

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4 novembre 2005

Des idées inadéquates

chance002

«  En aucun sens le Mal n’est quelque chose. Etre, c’est s’exprimer, ou exprimer, ou être exprimé. Le mal n’est rien, n’étant expressif en rien. Et surtout il n’exprime rien. Il n’exprime aucune loi de composition, aucune composition de rapports ; il n’exprime aucune essence ; il n’exprime aucune privation d’un état meilleur dans l’existence… » G.Deleuze

3 novembre 2005

Pivoine, Réséda, Boulotte et Sarah ...

pascale002

" Depuis que nous avons les Prussiches, ça ne marche plus du tout dans le bousin. La Pivoine et Réséda sont aux trois quarts crevées. La petite Sarah est en train de glavioter ses poumons. Il n'y a plus que la Boulette qui est toujours comme un pont neuf. Mais voilà, elle refuse de turbiner. J'ai beau lui remonter le moral, elle ne veut pas entendre parler de ces cochons qui ont éloigné tous nos clients de la ville et qui ont essayé trois ou quatre fois de la prendre de force. Il est vrai que pour ce qu'ils donnent, les salauds !..." L.Bloy

2 novembre 2005

Appelle-moi Sarah

pluie002

" Elle fut douce et prévenante, ignorant mon inexpérience. Elle m'aida à la pénétrer et guida mes sens. Très vite je pris mon plaisir. Puis, me repoussant sur le côté, elle m'embrassa avant de quitter le lit... " J.Mesrine

1 novembre 2005

Popo

tissu002

" Ma petite copine Popo (six ans) devait être une femme de mauvaise vie : elle était toujours sale - se lavait pas. Robe maculée. Sentait pas bon. Tellement mauvais que personne ne l'approchait. Mais je l'aimais bien. C'était ma petite putain à moi tout seul. - Tout seul. - ..." M. Roche

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31 octobre 2005

Le repos tant désiré, l'éternel néant

verri_re002

" Les surréalistes, du reste, le savent bien : la corruption, la lèpre du temps rendent tout plus secret, ambigu, indéchiffrable et par là plein de sortilèges..." F.Fellini

30 octobre 2005

La Fraisne

 

course002

 

"... Car ma fiancée 

Est cette mare dans le bois,

Et s'ils disent tous que je suis fou,

Je suis heureux, c'est tout,

Très heureux, car l'amour de ma fiancée

Est plus doux que l'amour des femmes,

Celui qui empoisonne, brûle et perd votre âme..." E. Pound

 

 

29 octobre 2005

Laissé voir la mélancolie

fille002

"Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais..."
G.Brassens

28 octobre 2005

Oh ! ce premier soir !

 

baudelaire0021

"
...et me disposai même à pirouetter sur un pied, comme si je voulais dire :
« Tout est fini, me voilà de bonne humeur, soyons tous de bonne humeur... » J'abandonnai cependant l'idée de pirouetter, car je me sentis une certaine raideur peu naturelle dand les genoux qui aurait pu me faire choir sur le plancher..." I. Tourgueniev



27 octobre 2005

Projets de pensées pour Chemin faisant

 

 

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" Quand on assiste aux désastres dont se compose la vie intime de certains des meilleurs d'entre nous, puis qu'on lit leurs oeuvres, on se dit que l'esprit est l'ultime honneur, le seul salut qui reste parfois à l'être humain.. " Ch.du Bos




26 octobre 2005

Exil

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" La pluie a cessé. Nous nous sommes promenés avec N. de seize à dix-sept heures. Un temps calme et relativement doux, un ciel couvert, sur les montagnes un rideau de brouillard, des odeurs de fumier et d'engrais dans l'air. "Mars avait l'air d'avril, et maintenant avril est devenu mars" - ce sont les mots de N.; moi, je passe, je ne sais comment, à côté de telles observations si N. n'attire pas mon attention. Sa voix m'a frappé au coeur. Elle a une voix de poitrine, légèrement rauque. Dans la souffrance sa voix s'en va plus profond encore, et on dirait que c'est l'âme qui parle directement..." L. Trotsky

25 octobre 2005

Nourri des ouvrages d'Helvétius

patron002

" Si j'avais été moins paresseux, et que je me fusse moins abandonné à toutes les impressions qui m'agitaient, j'aurais peut-être achevé en deux ans un très mauvais livre, qui m'aurait fait une petite réputation éphémère dont j'eusse été bien satisfait. Une fois engagé par amour-propre, je n'aurais pu changer d'opinion : et le premier paradoxe ainsi adopté m'aurait enchaîné pour toute ma vie..." B.Constant

24 octobre 2005

Dou, dou, dou ...

plat02

"Quand l'amour est mort, on ne voit plus rien
On maudit le sort qui nous fait survivre
On a peur de vivre, quand l'amour est mort
Quand l'amour est mort, on n'a plus besoin
Des joyeux louis d'or qu'on voyait en rêve
On n'a plus de rêves puisque tout est mort
Quand l'amour est mort. Dou, dou... dou..."
                                                              G.Bécaud

23 octobre 2005

Je m'appelle réellement Théodore Kneigt

feu002

" Il demeura là un moment, se promena aux alentours et regarda. Quand il y fut allé deux fois, il se mit à dessiner et s'enfonça alors profondément dans son sentier forestier..." A. Stifter

22 octobre 2005

lâchait son seul mot « fautré ! »

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" La nuit, très souvent, il émettait en dormant de terribles hurlements de loup en chasse ou aux abois, interminables, d'une violence insoutenable, qui nous jetaient au bas du lit. Ma mère ne parvenait pas à le réveiller de ses cauchemars. Pour nous, pour moi du moins, la nuit devenait terreur et je vivais sans cesse dans l'appréhension de ses cris de bête insoutenables que jamais je n'ai pu oublier..." L. Althusser

21 octobre 2005

Vénus, Junon et Hébé

gare002

" ...je suivis, par un beau jour d'été, notre blonde Vénus dans son logement de la Stock-im-Eisen-Platz. Tandis que la jeune et jolie créature était étendue, nue, sur le divan, moi, debout, appuyé à la fenêtre, dans mon costume de coupe encore parfaitement enfantine, mon chapeau de paille et ma canne à la main, je faisais appel à la conscience de la belle, tout ensemble ennuyée et amusée, qui aurait espéré être plus agréablement distraite par ce garçon de seize ans; je l'adjurais de se tourner vers une profession plus convenable et de plus d'avenir que celle qu'elle avait choisie, et je cherchais à donner du poids à mes conseils en lui lisant des passages appropriés d'un livre que j'avais apporté à cette fin - je ne sais plus, hélas, lequel..." A.Schnitzler

20 octobre 2005

Houppe

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" Je me porte bien, mais il me blanchit un cheveu par minute. Depuis le temps que ça dure, je crains d'avoir bientôt une tête comme une houppe poudrée. C'est désolant, cette trahison du cuir chevelu; mais qu'y faire? ..." A. Rimbaud

19 octobre 2005

Yahoos carried by Houyhnhnms in a Vehicle as if these were Brutes and those the rational Creatures?

 

rote_armee_fraktion


" D'où il s'ensuit nécessairement que nombre de gens en notre pays en sont réduits à gagner leur vie en étant mendiants, brigands, voleurs, tricheurs, proxénètes, parjures, flatteurs, suborneurs, contrefacteurs, joueurs, menteurs, flagorneurs, vantards, électeurs véreux, écrivains de bas étage, astrologues, empoisonneurs, débauchés, hypocrites, diffamateurs, libres penseurs, et d'autres choses encore. Mais j'eus grand mal à lui faire comprendre le sens de chacun de ces termes..." J. Swift




18 octobre 2005

Ohé la Marquise !

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" La sage-femme repartit qu'en dehors de la Sainte Vierge, cela n'était encore arrivé à aucune femme sur la terre..." F.von Kleist


17 octobre 2005

Poésie en octobre

 

vigne02

 

  " It was my thirtieth year to heaven
     Woke to my hearing from harbour and neighbour wood
        And the mussel pooled and the heron
                Priested shore

           The morning beckon
     With water praying and call of seagull and rook
     And the knock of sailing boats on the webbed wall
           Myself to set foot
                That second
        In the still sleeping town and set forth."
Dylan Thomas

 

 


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