Sors-moi
Illuminé
Nudité
" «Vous croyez, dit-il à Faustroll, qu’une femme peut être nue ? A quoi reconnaissez-vous la nudité d’une muraille ?
- Quand elle est dépourvue de fenêtres, portes et autres ouvertures, professa le docteur.
- C’est bien conclu, reprit Mensonger. Les femmes nues ne sont jamais nues, et principalement les vieilles.»
Il but un grand trait à même sa carafe, dont le point de sustentation aux visqueux tapis s’érigea, comme une racine dont on viole la sépulture". A.Jarry
Séparation définitive
" D'ailleurs, la masturbation est fort louable, car elle permet aux hommes et aux femmes de s'habituer à leur séparation prochaine et définitive. Les moeurs, l'esprit, les costumes et les goûts des deux sexes diffèrent de plus en plus. Il serait grand temps de s'en apercevoir et il me paraît nécessaire, si l'on veut dominer sur terre, de tenir compte de cette loi naturelle qui bientôt s'imposera. " G.Apollinaire
L'industrie des décorateurs
Libertin
Très grand vide
" Pour autant, cela ne doit pas faire oublier l’état déplorable des petites voies ferrées utilisées par les TER, les nombreuses fermetures de gares ou de lignes, les énormes difficultés de tous ceux qui habitent loin des grands centres urbains dans leurs déplacements quotidiens entre leur domicile et leur travail. Au moment où péri-urbains et ruraux sont de plus en plus nombreux, TGV signifie trop souvent pour eux, Très Grand Vide ! " F.Nihous
En chaleur
Fatigue
Libérer
Je porte en moi l'éternité de l'être
Cul
Abeille
" - Vous voulez donc qu'on vous traite en putain, eh bien, tenez !
Et, portant la main sous l'aisselle de Roberte, il tira sur la fermeture éclair de la gaine : les seins jaillirent, puis son ventre et, enfin, au creux des cuisses, la toison sur le pubis curieusement tatoué de l'image d'une abeille. " P.Klossowski
Tous perdus
" Ortega Y Gasset écrivit que "Nous sommes tous perdus", c'est seulement quand nous avouons cela que nous trouvons nous-mêmes et vivons dans le vrai. J'ai su que j'étais perdue alors que j'étais encore enfant et ma mère ne pouvait comprendre pourquoi je sanglotais toute seule. Tourner des films à New York fut parfait parce que j'y appris beaucoup et que j'y découvris Tolstoï et ANNA KARENINA. Puis je fus renvoyée à Hollywood en 1927 pour faire des films. Personne ne put comprendre pourquoi je détestai ce lieu atroce et destructeur qui semblait aux autres un paradis merveilleux." L.Brooks