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31 mars 2013

Fin du monde et de la littérature

« Elle en a lu quelques pages et, horrifiée, m'a demandé si je faisais partie du peloton de lourdauds qui croient que c'est la fin de la littérature et que la faute en revient au marché, si j'étais l'un de ces nigauds qui croient que la littérature est en crise, menacée. Puis nous avons baisé. Une baise sauvage. Nous avons baisé comme si c'était la fin du monde et de la littérature. Nous avons baisé avec le même enthousiasme que le jour où nous nous sommes connus.» E.Vila-Matas

 

poulet003

 

 

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28 mars 2013

Jusqu'au silence

« Il n'y a pas de tableau sans technique, mais on trouve quelquefois des tableaux aussi révélateurs que les rêves.  Georges de La Tour, Vermeer, Klee peut-être, et certaines expressions de langage qui vont jusqu'aux limites du langage, jusqu'au silence, comme chez Mondrian. Ou alors, exprimant l' "objectivité absolue", purifiée, essentielle comme chez Geer Van Velde. » E.Ionesco

 

hollande002

 

 

26 mars 2013

Plaisirs ou derives

« Dans le taxi de retour, orage et forte pluie. Je traîne à la maison (je mange du pain grillé et de la féta), puis, me disant qu'il faut que je perde l'habitude de "calculer" les plaisirs (ou les derives), je ressors et vais voir le nouveau film porno du Dragon : comme toujours  - et peut-être encore plus -, lamentable. » R.Barthes

 

cahiers002

 

 

13 mars 2013

Une épave

« Or, souvent je prends par l'épaule
le coin d'une haie, je l'étreins
croyant y trouver un dernier appui - une amie.
Aussi bien, son épine déchire ma manche;
ses moineaux conchient mon vieux chapeau.
Il se trouve que mes yeux n'ont plus de larmes - 
et à me parcourir des bras aux pieds
c'est tout secs qu'ils voient une épave ! » I.Ch'Vavart

 

fran_ois1er

 

 

12 mars 2013

Elle

« Après avoir monté les escaliers de chêne sombre elle se trouve devant la glace au cadre que rongèrent les vers elle y contemple un torse vierge toute la campagne est embrasée et doucement arrive à ses pieds une bête domestique comme pour rappeler cette vie animale qu’aussi bien recèle un corps de femme. » J.Follain

 

neige004

 

 

 

 

 

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3 mars 2013

La mélancolie de l'artiste

« Il ne fallait pas s'y tromper : cette oeuvre était une image de la mort de l'art, une réflexion spéculaire sur ce monde condamné à la répétition infinie de ses propres modèles. Et ces variations minuscules de copie à copie, qui avaient tant exacerbé les visiteurs étaient peut-être l'expression ultime de la mélancolie de l'artiste : comme si, peignant la propre histoire de ses oeuvres à travers la propre histoire des oeuvres des autres, il avait pu, un instant, faire semblant de troubler "l'ordre établi" de l'art. » G.Perec

 

souris002

 

 

 

 

 

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